investisseurs qui discutent du processus de paiement crowdfunding sur la plateforme
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5 conseils pour optimiser vos flux de paiement crowdfunding

Portées par la croissance de la plateformisation, le financement participatif connaît un réel engouement ces dernières années. En 2021, pas moins de 1,88 milliard d’euros ont été collectés sur les plateformes de crowdfunding françaises, soit une hausse 84 % par rapport à l’année précédente¹. La performance d’une plateforme dépend de sa capacité à orchestrer les interactions entre les parties prenantes, tout en garantissant la maitrise et la sécurité de l’ensemble des flux de paiement crowdfunding qu’elle fait circuler.

 

Dans cet article, découvrez 5 conseils pour organiser la gestion des flux financiers de votre plateforme.

Identifier tous ses flux de paiement crowdfunding

Chaque jour, de nombreux flux financiers transitent sur une plateforme d’investissement participatif. Les identifier, c’est assurer leur maîtrise :

  • Les encaissements, c’est-à-dire la collecte des paiements des contributeurs ;
  • Les transferts de fonds aux porteurs de projet, qui ne peuvent être réalisés qu’une fois l’atteinte d’objectif de financement et le prélèvement des frais de gestion et de transaction réalisés ;
  • Les frais de gestion et de transaction associés à la plateforme de crowdfunding, qui peuvent prendre forme de commissions et/ou de frais du prestataire de paiement.
  • Les remboursements aux contributeurs, pouvant être nécessaires dans le cas où les campagnes n’atteignent pas leur objectif ou si des incidents surviennent lors de la réalisation de projets.

Respecter la réglementation en vigueur

Chaque plateforme de financement participatif est tenue d’instaurer certains protocoles obligatoires et standardisés, afin de sécuriser l’ensemble de ses flux de paiement crowdfunding :

  • Procédures de vérification des projets et des contributeurs avant démarrage de toutes campagnes d’investissement participatif (KYC / KYB) ;
  • Règles propres aux conditions de collecte de fonds sur la plateforme de crowdfunding (durée de la campagne, montant minimum et maximum de financement, modalités de remboursement…) ;
  • Protocoles de gestion des paiements, des remboursements ou tout autre flux ;
  • Récapitulatif des frais de gestion et de transaction associés à la plateforme, leur calcul et méthode de collecte.

Anticiper pour limiter les risques

Tout investissement comporte son lot de risques. Et le financement participatif ne déroge pas à la règle. Pour veiller à la protection des contributeurs ainsi qu’à la préservation des intérêts de la plateforme, certaines mesures peuvent être prises, parmi lesquelles la souscription d’assurances pour couvrir les potentiels risques financiers liés aux incidents et/ou litiges, une politique de communication transparente visant à informer les contributeurs des risques du crowdfunding, ainsi que l’instauration de mesures de protection pour les porteurs de projet (comptes de paiement distincts par exemple).

Investir dans des relations solides avec ses utilisateurs

Le succès d’une plateforme de crowdfunding est conditionné par le nombre et la qualité de projets qu’elle contient. Cela passe par la construction de relations solides avec les porteurs de projets et les investisseurs, basées sur l’écoute, l’échange et l’accompagnement.

 

Divers sujets liés aux transactions peuvent nécessiter une assistance et doivent donc être traités rapidement et de manière professionnelle (résolution de problématiques techniques, fourniture d’informations / d’instructions sur le paiement crowdfunding, prévention de la fraude…). À terme, offrir un support de qualité améliore l’expérience users de la plateforme, contribue à la fidélisation et à l’engagement des parties prenantes, avec un objectif précis : accroître le volume d’investissement participatif.

S’entourer d’un partenaire de paiement fiable

Seules les plateformes ayant obtenu l’agrément PSFP (Prestataire de Services de Financement Participatif) auprès de l’AMF peuvent fournir des services de crowdfunding. L’obtention de ce précieux sésame passe en premier lieu par une agrémentation de PSP (Prestataire de Services de Paiement). Pour cela, le requérant possède 2 possibilités :

  • Être enregistré en tant que Prestataire de Services de Paiement auprès de l’ACPR (processus long et complexe)
  • Faire appel à un établissement agréé qui lui octroie le droit d’intégrer et de distribuer des services de paiement régulés, en son nom (statut d’Agent Prestataire de services de paiement)

 

En plus d’accompagner les plateformes de financement participatif dans leur agrémentation auprès l’ACPR, CentralPay leur fait bénéficier d’une infrastructure de paiement prête à l’emploi, d’une expertise des sujets sécuritaires, réglementaires et techniques, afin d’optimiser leur gestion opérationnelle quotidienne.

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¹ Financement Participatif France et Mazars, Panorama crowdfunding (2022)